Plus globalement, à l’échelle toulousaine le taux de participation de patiente (de 25 à 65 ans) ayant eu au moins un frottis remboursé sur trois années est de seulement 51% contre 57% à l’échelle du département.
14.6% des patients toulousains déclarent une ALD dont 19% n’ont pas de médecin traitant. A noter également que 16% de la population est bénéficiaire de la CMUc contre 10,1% sur le département.
Cette donnée peut encore traduire des difficultés d’accès à la santé.
Médecins traitants :
A l’échelle de la ville on dénombre des patients hors parcours de soins sans médecins traitants – 27% des patients toulousains n’ont pas de médecins traitants contre 19% à l’échelle de la Haute-Garonne.
Offre de soins :
Alors que la CPTS représente une part importante de la population de la ville de Toulouse (plus de 15% de la population totale) elle ne dispose que de 11% des services de santé de Toulouse (l’offre de santé regroupe les omnipraticiens, les pharmaciens et les infirmiers)[1] et notamment des secteurs sous-représentés en offre de santé comme Empalot par exemple avec seulement 3% des services de santé de la CPTS pour une population représentant pourtant 8% de la part totale des habitants de l’ensemble Canal Garonne.
Au 31 décembre 2016, la zone sud-est de la ville de Toulouse (secteurs 5.2, 5.3 et 5.1 « hors CPTS ») dénombrait 77 médecins généralistes pour un nombre de bénéficiaires de 64 009 soit une densité de 1,20 médecins généralistes pour 1000 bénéficiaires. La deuxième densité la plus faible de la ville dont la moyenne est de 1,55 médecins généralistes pour 1000 bénéficiaires.